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Bilan Au fil de l'eau 2019

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Introduction

Le Projet

Introduction

Le séjour au fil de l’eau consiste à établir un bilan de l’état écologique de la Drôme à partir d’un suivi physico-chimique et biologique de la qualité de l’eau ainsi que de la cartographie de la présence du castor. Le but étant cette année de s’entrainer au suivi d’un protocole de l’ONCFS qui est adapté aux enfants. L’objectif de la saison est d’effectuer ce bilan le long de la Drôme entre Luc-en-Diois et Saillans. Les résultats obtenus pourront être comparés à ceux des années précédentes afin de comprendre l’évolution de l’écosystème rivière et de mettre en évidences d’éventuels impacts de l’activité humaine. Les résultats pourront aussi être comparés d’une semaine à l’autre afin de montrer une potentielle évolution saisonnière.

**Ce que nous avons réussi à faire
Les enfants inscris dans ce séjour ont pu découvrir les différentes traces laissées par le castor, traces permettant de cartographier sa zone de présence le long de la rivière drome. De plus, certains séjours ont eu la chance de pouvoir observer un castor, ce qui donne de l’espoir pour les années qui suivent et pour la croissance démographique de l’espèce le long de la Drôme. Ils ont également pu découvrir différents tests pour connaitre la qualité d’un cours d’eau pour la vie sauvage (tests physiques, chimiques et qualité des berges). Les résultats avec les macro invertébrés témoignaient d’une qualité de l’eau plutôt bonne même si nous avons trouvé moins de larves de perles que les années précédentes.

**Ce qui aurait été intéressant de faire aussi, mais qui n’a pas pu être fait

Il aurait été intéressant de mettre en place un piège photo, nous avons voulu le faire sur la semaine 3 mais nous avions malheureusement oublié la carte mémoire. De plus, il est compliqué de choisir le bon endroit où le placer afin de pouvoir venir le rechercher le lendemain tout en tenant compte de la logistique de l’itinérance, peut-être quelque chose à creuser un peu. Il faudrait sélectionner les endroits où nous avons vu des terriers et voir lequel serait le plus simple.

Il faudrait également peut être plus insister selon moi sur le cycle de l’eau, et pas uniquement le cycle naturel de l’eau mais aussi celui créé par l’Homme avec les stations d’épurations, car c’est de l’eau qui provient de nos rivières. Que les enfants comprennent que ce qu’il sort de leurs robinets et ce qu’ils rejettent dans leurs éviers est en lien étroit avec nos rivières.

Il aurait également été intéressant de regarder un peu plus certains affluents de la rivière pour les traces de castors comme pour la qualité de l’eau.

Concernant les veillées pour les groupes restreints, il faudrait également penser à réfléchir en amont à diverses veillées adaptées.

**Les défis pour les prochaines années

Pour les années « Au fil de l’eau » qui arrivent, il faudrait parvenir à mettre en place un réel partenariat pour que les données récoltées ne tombent pas aux oubliettes et soient réellement utilisées dans un projet de recherche. En effet, OSI prône les sciences participatives, et selon moi le séjour est pour le moment uniquement une découverte des sciences et de la nature pour les enfants. Le plus adapté serait probablement de se focaliser sur le protocole castor en récoltant bien les données avec des points GPS afin de permettre une réelle cartographie de l’habitat du castor le long de la Drôme. Tout en gardant évidemment les relevés physico-chimiques et biologiques de la rivière car ce sont des notions importantes à aborder avec les enfants.
Concernant la logistique du séjour, plusieurs choses seraient à revoir. Tout d’abord, il pourrait être intéressant de revoir la liste de matériel à apporter pour les participants, certaines choses ne sont pas forcément utiles (ex : sac étanche), il faudrait demander une gourde de minimum 1L,…Il faudrait lors des précamps plus s’appuyer sur des plans B en cas de mauvais temps, vérifier pour chaque journée ce qu’il peut être fait à la place de l’activité prévue si la pluie s’invite un peu trop longtemps. Je pense aussi qu’il faut revoir le choix des campings et essayer de minimiser le plus possible les nuits en camping et prévoir des bivouacs, les soucis qu’on a pu avoir cet été étaient quasiment tous liés aux campings (eg : La belle étoile à Vercheny, soucis avec la gérante) ; (garder celui de Luc en Diois pour le début).
Un autre défi apparaît également, c’est le nombre minimum de participants tout en prenant en compte leurs âges. Par exemple, s’il n’y a que 4 participants, que 3 d’entre eux ont 9 ans et que le denier en a 14 ou 15 je ne pense pas qu’il soit judicieux de conseiller à celui qui a 15ans de participer, au risque qu’il ne passe pas forcément un bon séjour.

Semaine du 7 au 14 juillet

A cause de la météo, nous n’avons pas pu faire une section de la drome dans l’eau, section qui aurait été très intéressante du point de vue de la présence de castors. Le projet sur les castors en a été revue à la baisse à cause de cela.
Nous avons mis en place un affût en veillée le soir à Recoubeau pour pallier à la journée sous la pluie qui ne fut pas très sportive. Nous n’avons malheureusement pas eu la chance d’observer le castor.

Semaine du 21 au 28 juillet

Une partie du groupe a eu la chance d’apercevoir un castor sortant de son terrier.
Le groupe était assez dense cette semaine (11 participants), la préparation des repas prenait donc beaucoup de temps et nous n’avons pas assez fait participer les enfants selon moi (dans le but d’aller un peu plus vite).
De part la taille du groupe, j’ai pu faire faire une activité sur le cycle de l’eau qui a été assez apprécier. Nous avons aussi pris un temps pour parler du castor et des animaux en général, la discussion était ouverte et les enfants pausaient des questions diverses et variées sur l’évolution ou des adaptations des animaux. Ce fut selon moi un temps apprécié et très intéressant. L’éthologie étant mon domaine j’ai pu un peu pousser sur ce sujet, il pourrait être intéressant de penser à temps comme celui ci selon les spécialités des éducateurs encadrant le séjour.

Semaine du 4 au 11 aout

Semaine un peu particulière car nous avions la présence d’un parent avec nous. Nous n’avions pas forcément prévu comment faire participer un parent à la vie de groupe et aux jeux organisés, cela peut être quelque chose d’intéressant sur lequel se pencher si ce type de situation apparaissent de nouveau les prochaines années.
un temps sur le cycle de l’eau et une discussion débat sur les animaux et l’évolution a également été fait comme pour la semaine 2.

Semaine du 18 au 25 aout

La particularité de ce séjour était que les participants n’étaient que 4. Cela a été un peu compliqué au départ de lancer une dynamique de groupe (les deux jeunes filles se connaissant déjà et les garçon ayant un différence d’âge importante). Cela s’est fait petit à petit et la semaine s’est bien terminée. Mon regret est de ne pas avoir trouvé de solution pour lancer cette dynamique plus rapidement (elle est arrivée que vers le jour 3). Cependant, de part ce petit effectif nous avons eu la chance d’observer pendant longtemps un castor et ce deux jours de suite (une première pour au fil de l’eau).

Conclusion

L’utilisation de la grille de l’ONCFS pour le relevé d’indice de castor va être un vrai défi pour l’année prochaine étant donné que ces fiches ne sont pas très claires. La mise en place de fiches intermédiaires à remplir pour les participants peut être une bonne alternative.
Le castor a pu être observer en direct à différentes reprises cette année, cela est un bon indicateur de la présence et de la croissance démographique de l’espèce dans les espaces étudiés.

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