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Les jardins suspendus (Hydroponie)

La culture hydroponique est l'art de cultiver des plantes dans l'eau. Voir descriptif détaillé

Les jardins suspendus (Hydroponie)

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Introduction

La culture hydroponique est l’art de cultiver des plantes dans l’eau. Le mot vient du grec « hydro=eau » et de « ponos=travail ». Le concept est réactualisé mais existe depuis la nuit des temps. Nous avons tous entendu parler des jardins suspendus de Babylone, mais aussi de ces peuples vivant au bord de lacs des hautes montagnes comme le « Titicaca » au Pérou ou le « Inle » au Myanmar, qui cultivent leurs potagers à la surface de l’eau, sur du paillage ou tout autre substrat local.

Le Projet

Les jardins suspendus de Babylone : mythe ou réalité ?

Des fruits et des fleurs, des cascades, des animaux sauvages, des terrasses, c’est ainsi que les historiens antiques et les poètes grecs décrivaient les Jardins Suspendus de Babylone, cité qui se trouvait sur la rive est de l’Euphrate, à environ 50 km au sud de la ville actuelle de Bagdad, en Irak.. Or peut-être, ces jardins n’ont jamais existé, sauf dans leur imagination.

La royauté babylonienne fleurissait sous le règne du roi Hammurabi (1792-1750 av. J.-C.) Mais ce n’était que sous le règne du roi Naboplashar (625-605 av. J.-C.) que cette civilisation mésopotamienne atteind toute sa gloire. C’est au fils de celui-ci, Nebuchadnezzar II (604-562 av. J.-C.) qu’on attribue tout crédit d’avoir construit les légendaires Jardins Suspendus. On dit qu’il les a fait construire pour faire plaisir à sa femme ou concubine.
En dépit du fait qu’un grand nombre de descriptions des Jardins proviennent d’historiens grecs, les annales babyloniennes restent muettes à ce propos. Les tablettes du temps de Nebuchadnezzar ne font aucune référence aux Jardins Suspendus, malgré les descriptions trouvées de son palais et de la ville.
Cependant, au XXe siècle on a retrouvé quelques fondations mystérieuses qui pourraient appartenir aux Jardins. Mais les archéologues essaient de trouver d’avantages de preuves avant de tirer des conclusions quant à la localisation précise des Jardins Suspendus, son système d’irrigation et son apparence réelle.

Les descriptions détaillées proviennent de sources grecques, comme celles des écrits de Strabon ou encore de Philon de Byzance : « Les Jardins étaient construits en forme de pyramide, chaque escalier formant ainsi une terrasse. Les fleurs et arbres qui y poussaient, cachaient les fondements du site ce qui fait qu’on aurait dit que les Jardins flottaient dans l’air sans support quelconque, d’où son nom de Jardins Suspendus »

Principes de l’hydroponie :

En quelque sorte l’hydroponie est une forme de jardinage high-tech, elle permet de cultiver partout, dans les villes et les villages, les banlieues ou la campagne, que le sol soit riche ou pauvre, trop acide ou trop calcaire, bien ou pas assez drainé. Technique d’avenir, la culture hydroponique permet d’avoir de meilleurs rendements tout en préservant notre environnement des nitrates, engrais et pesticides et en permettant une réduction importante de la consommation d’eau.
Quel que soit le milieu dans lequel poussent les plantes, elles absorbent leur nourriture sous forme d’ions dissous en présence d’oxygène. Dans l’eau au fur et à mesure que la nourriture et l’oxygène sont consommés, il faut les remplacer. C’est le rôle de l’hydroponique, système de culture hors terre, qui stimule la croissance des plantes en contrôlant les quantitiés d’eau, de minéraux et surtout d’oxygène dissous dans la solution nutritive. Quand les racines sont suspendues dans une eau en mouvement, elles absorbent l’oxygène et les sels minéraux rapidement. Si la teneur en oxygène est insuffisante, la croissance de la plante va être lente, mais si elle en est saturée, elle va s’accélerer. Le rôle du cultivateur est de coordonner l’apport en eau, en engrais et en oxygène avec les besoins de la plante de façon optimale, pour obtenir un rendement et des produits de meilleure qualité. Pour cela il doit tenir compte d’un certain nombre d’autres facteurs comme la température, le taux d’humidité, l’intensité de la lumière, le niveau de CO2, la ventilation, la génétique de la plante, ... , essentiellement comme le ferait tout jardinier attentif.
Ce sont ces paramètres qui pourraient être étudiés par les jeunes, pour une plante donnée, jusqu’à ce qu’ils trouvent l’ensemble des conditions pour qu’elle pousse correctement.

Cette technique donne des résultats impossibles à réaliser dans une culture en terre. La méthode la plus productrice en hydroponie est le systéme aéroponique car les racines sont en contact permanent avec une brume de solution nutritive, propagée par un système de brumisation. Le systeme le plus versatile et économique est celui des tables à marrée. Associées à la coco ou à des pains de laine de roche, les tables à marée constituent la solution pour commencer une transition douce vers l’hydroponie, mais elles permettent aussi une culture en terre pour les mordus du bio.

Les substrats :

Mélanges de terre : mélange biologiques de grande qualité que l’on peut composer soit même.

Laine de roche : un des substat les plus connus. Bonne aération et bonne rétention d’eau. Le système de cubes qui s’emboitent au fur et à mesure que la plante se développe évite les transplantations souvent sources de stress pour les plantes.

Fibre de coco : substrat totalement naturel, peut se manipuler sans précaution et se recycle dans n’importe quel compost. Offre un excellent rapport eau-air et peut être réutilisé.

Billes d’argile : substrat extraordinaire, bio, sans danger et extremement efficace. Elles sont aussi très utiles mélangées à du terreau pour aérer celui ci et mieux oxygéner les racines ou au fond des pots en couche d’environ 3cm pour un meilleur drainage.

Perlite : roche volcanique expansée, qui est utilisée pour aérer les mélanges de terre trop dense ou comme substrat hydroponique.

Pouzzolane : roche volcanique naturelle riche en minéraux utilisée pour améliorer le drainage des sols et de tous les supports de culture. Idéal pour l’allègement des sols et l’amélioration des échanges cationiques au niveau racinaire.

Seramis : grains poreux d’argile naturelle, ce substrat hydroponique est réutilisable, naturel, propre, oxygéné, qui ne se tasse pas et qui est capable d’accumuler 100% de son propre poids.
Très bon substitut à la culture en perlite & vermiculite. Tout aussi pratique pour les plantes d’appartements, car sa rétention est au moins 2 fois supérieure à la plupart des terreaux, donc il y a moins d’arrosage à effectuer.

Zéolithe : roche volcanique qui appartient à la famille des mineraux silicates d’aluminium hydratés. Cette source de silice et d’oligo-éléments, directement mélangée au substrat favorise le plein essort des plantes. De plus, la zéolithe agit comme un fongicide naturel, pour protéger vos plantes des attaques de parasites.

Les avantages de l’hydroponique :

Au niveau performance, sur le même espace, on peut cultiver 30% de plantes de plus, qui pousseront 30% plus vite, et donneront 30% de récoltes en plus !
C’est aussi un moyen de culture économique en eau et en engrais. En effet, en hydroponique, on utilise à peine 20% d’eau comparé à la même culture en terre. De plus, sans terre, on élimine maladies et insectes liés aux substrats.
Les systèmes sans substrat comme les systèmes aéroponiques, sont un grand soulagement économique, mais aussi physique : plus de terreau, de coco, de billes d’argile ou de laine de roche à transporter, remplacer, laver, jeter, etc. Plus de binage, plus de désherbage, tous les travaux se font à hauteur d’homme.
Les boutures sont réussies à 95% et les jeunes plantes vigoureuses s’adaptent parfaitement au milieu dans lequel elles seront transplantées, aussi bien en hydroponique qu’en terre.
Une absence totale d’herbicides, bien sûr. Souvent on utilisera la lutte intégrée pour éviter fongicides et pesticides.
Un investissement unique : une fois en route, un système de culture hydroponique ne demandera plus qu’un peu d’engrais et de tourner toujours.
Les engrais conçus pour la culture hydroponique, quand ils sont de bonne qualité, sont purs et bien équilibrés. Ils ne laissent pas de résidus toxiques dans vos plantes. Ils sont d’une parfaite solubilité et particulièrement efficaces aussi en terre, où il en faut de très petites quantités.

Conclusion :

Ainsi on peut constater que ces méthodes sont résolument écologiques utilisant le plus possible des produits naturels et recyclables. Mais pour répondre également au problème de la consommation électrique, les premiers systèmes de culture à énergie solaire sont actuellement testés par General Hydroponics en Californie.
La production d’un certain nombre de plantes à haut rendement économique par ce biais permettrait aussi au cultivateur de sortir du cercle vicieux des subventions et lui donnerait une alternative aux cultures traditionnelles.
De plus il existe une demande toujours croissante de souches de plantes médicinales de qualité et il est urgent, aujourd’hui, d’arrêter la cueillette de certaines plantes en voie de disparition. Des recherches sont ainsi menées sur plusieurs fronts pour optimiser les rendements des récoltes et augmenter leur teneur en principes actifs.

Conscients des nombreux problèmes alimentaires sur la planète, nous pouvons adapter ces technologies aux moyens du bord et ainsi participer à certains projets d’aide au tiers-monde en enseignant aux populations la manière de subvenir à leurs besoins alimentaires immédiats, et de se créer, quand c’est possible, une source de revenus jusque là inespérée.

Depuis les travaux de l’INRA et de la NASA jusqu’aux dernières innovations en matière d’engrais et de substrats, les recherches sur la culture hors-sol sont en cours depuis plus de trente ans. La NASA utilise cette technique dans ses recherches sur la culture dans les stations spatiales C’est un moyen de cultiver facilement toute l’année, où on veut et à moindre coût, toutes les plantes : fleurs, fruits, légumes, arbres et buissons, plantes médicinales, aromatiques, ornementales et à parfum.

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