Introduction

Le Projet

Ce que nous avons réussi à faire

Du 14 juillet au 21 juillet, les 8 enfants qui ont participé au programme « Au Fil de l’Arbre en Itinérance » ont pu découvrir les pins de la forêt de Saou et, par le biais de jeux (puzzle du cycle de la chenille et texte à trous), nous leur avons présenté le cycle de la chenille processionnaire. L’été la chenille processionnaire est sous forme de papillon mais ce que nous avons cherché à observer ce sont les nids des chenilles processionnaires. L’inventaire a été réalisé au nord ouest de la forêt de Saou, durant une journée, dans une zone avec des pins présents en « moyenne » densité. Cette zone inventoriée n’était pas la même que celle de la semaine passée, le but étant, d’une semaine à l’autre, d’élargir la zone d’observation des nids.
Concernant l’itinéraire, par rapport au premier séjour « itinérance Au fil de l’Arbre » qui avait été réalisé la semaine précédente, le circuit a été écourté et nous avons passé deux nuits au camping de La Graville (les nuits du mercredi et jeudi... puisque la semaine d’avant nous avions vu que c’était compliqué de ramener les ânes en une journée !), jusqu’à ce que les ânes soient récupéré et que le groupe puise ainsi être ramené à Musiflore.
Bien que le circuit ait été écourté à partir du camping La Graville, le reste de l’itinéraire a été conservé puisqu’il avait fait ses preuves la semaine passée, bien que dès le premier jour notre chemin a été bloqué/retardé par un âne en rute et que le col de la porte de Barry reste difficile à franchir avec des ânes ! De plus, concernant l’itinéraire, les enfants avaient en général la carte puisque c’était un des objectifs qu’ils apprennent à se repérer dans la forêt, par une bonne compréhension de la légende de la carte, et bien sûr, en utilisant leur sens de l’orientation.
Concernant le rythme de marche des journées, il pouvait être de 2h30 à 4h30, on a essayé de ne pas dépasser ça.

Ce qui aurait été intéressant de faire aussi, mais qui n’a pas pu être fait

Nous n’avons pas vu de nids de chenilles processionnaires cette semaine. Alors peut-être aurions pu, au début de notre inventaire, aller montrer aux enfants à quoi ressemble un nid de chenille processionnaire, puisque nous en avions localisés des relativement proches la semaine précédente ?
La période ou la zone choisie n’est peut-être pas idéale pour trouver des nids étant donné qu’ils sont vides et qu’il y en avait très peu.

Les défis pour les prochaines années

L’objectif est d’avoir un circuit régulier, qui ne soit pas plus long, pour qu’il n’y ait pas d’impératif de temps, laissant le temps qu’il faut aux observations (aussi bien les observations de terrain liées au projet scientifique, que les observations sous forme de jeux...). Voire éventuellement, réduire le trajet hors de la forêt de Saou afin de passer plus de temps sur le projet scientifique et explorer davantage les lieux.

Enfin, pour conclure sur le projet scientifique, ce serait intéressant l’an prochain de retourner dans la même zone d’étude pour confirmer ou non la tendance à la baisse des chenilles processionnaires des pins de la forêt de Saou. Par ailleurs, il sera aussi intéressant de faire le lien des résultats de l’évolution des chenilles processionnaires avec les données qui seront recueillies par un séjour drone dédié également à l’état des lieux de la chenille processionnaire.

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