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Bilan Au fil de l'Arbre été 2019

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Introduction

Le Projet

DU 30 AU 07 JUILLET

CE QUE NOUS AVONS RÉUSSI A FAIRE

Cette première semaine marquait le début des séjours « au fil de l’arbre 2019 ».
Tout était donc à faire. Le partenariat mis en place avec l’INRA est évidemment un avantage pour le projet à tous les niveaux. Pour introduire la première activité scientifique nous avons pu utiliser la lettre envoyée au préalable aux participants donnant les coordonnées GPS d’un parachutage envoyé par l’INRA. Ce qui a lancé un jeu de piste amenant la découverte du matériel et des protocoles à mettre en place. Ce dernier semble avoir bien fonctionné et nous a permis de faire découvrir la pyrale du buis aux jeunes ainsi que leur apprendre des notions de base en botanique et entomologie. Il est à noter que le défis consistant à attraper des papillons au filet puis les identifier fonctionne très bien avec les jeunes et les implique dans l’activité tout en leur apprenant les bases de l’identification des lépidoptères.
Cette semaine était un peu particulière puisque la salle « arbre » dans laquelle devait se produire les activités scientifiques d’intérieur devait être aménagée et le matériel nécessaire devait être fabriqué. Cela a permis de proposer des activités manuelles aux jeunes. Il a, en effet, fallu fabriquer les boites Caubères et les hottes d’observations, ce qui n’a pas déplu, particulièrement à ceux qui avaient déjà réalisé le séjour l’année précédente et qui connaissaient en partie les protocoles à mettre en place. L’aménagement de la salle arbre par les jeunes leur permet de s’approprier le projet et de le mener à leur façon. Pour les trois protocoles à réaliser durant l’été, nos objectifs de la semaine étaient de récolter des oeufs pour l’élevage de chenilles dans le but d’observer le nombre de mues et de mettre en place les protocoles battages. La récolte d’oeufs aux Tonils était ludique et a permis à chacun de participer. Beaucoup d’oeufs ont été récoltés, ce qui était important pour la suite du protocole.
L’observation à la loupe binoculaire des échantillons récoltés a été une activité appréciée par les jeunes. Les jeunes ont pu personnaliser le projet en nommant les chenilles qui ont émergées. Le protocole a alors pris de la consistance en commençant à observer les chenilles et en essayant de déterminer les mues. Les jeunes ont reçu des oeufs mystérieux de l’INRA durant la semaine. Ces oeufs sont utilisés par l’INRA en rapport avec la pyrale du buis. L’objectif était de les faire éclore pour découvrir leur origine, mais les jeunes qui ne restaient qu’une semaine n’en ont pas eu l’occasion. Le suivi des activités scientifiques a commencé à être tenu dans des carnets. Les jeunes perdaient parfois de leur motivation pour cet aspect plus formel du projet mais cela a aussi permis à certains de s’y trouver une place.
En fin de semaine un jeux de type quizz a été organisé, les questions portaient sur la culture générale en rapport avec la biodiversité. Deux équipes ont été formées et une mise en scène a permis de rendre le tout très entrainant pour le groupe.

CE QUI AURAIT ÉTÉ INTÉRESSANT DE FAIRE AUSSI, MAIS QUI N’A PAS PU ÊTRE FAIT

Le projet sur la pyrale du buis mis en place cette année avait déjà été mis en place l’année dernière. Des enfants venant d’année en année se sont donc plaints de la redondance du projet. Il aurait peut être fallu mettre d’avantage l’accent sur le partenariat avec l’INRA (première année où ce partenariat est mis en place) ; proposer par exemple des rencontres ou des visites avec des acteurs de l’INRA permettant d’apporter une solidité et une crédibilité supplémentaire au projet ainsi que proposer de nouvelles activités. Il serait intéressant de voir des professionnels nous présenter les projets de recherche sur la pyrale : permettant d’introduire nos protocoles auprès des participants, donnant un rendu très scientifique et « pro ».

LES DÉFIS POUR LES PROCHAINES ANNÉES

A l’avenir, il s’agira d’apporter des nouveautés dans le séjour et les protocoles pour permettre aux habitués de conserver leur intérêt pour le projet. Il pourra aussi être intéressant de travailler plus rigoureusement l’aspect formel des protocoles (suivi écrit dans les carnets, organisation de la salle et des pôles, annotations des différents échantillons) de manière à le rendre plus ludique et à stimuler les participants. Cela doit être leur initiative et non une corvée.
Un objectif est aussi de solidifier et d’approfondir le partenariat avec l’INRA d’Antibes, rendant le projet plus efficace. Être plus rigoureux sur les protocoles nous permettra aussi d’obtenir des résultats plus intéressants et pointus au fur et à mesure des années (confusions à propos d’échantillons mal annotés ou rangés, fort taux de mortalité au sein des élevages de chenilles etc.).

DU 07 AU 14 JUILLET

CE QUE NOUS AVONS RÉUSSI A FAIRE

Pour cette seconde semaine, l’effectif des participants était plus grand et se rapprochait plus du type d’encadrement à prévoir pour la suite de l’été. Quelques participants commençaient leur deuxième semaine et certains se sont même portés volontaires pour introduire les premiers travaux effectués la semaine précédente aux nouveaux arrivants. Un jeu de piste plus poussé vit le jour pour récupérer les premiers indices et faire travailler l’équipe de concert. Les différents pôles fraîchement préparés par l’équipe précédente ont été découverts et apprivoisés au fur et à mesure. La transition entre les deux équipes s’est ainsi déroulée sans encombres. Les participants se sont très bien entendus entre eux et la cohésion d’équipe était favorable dans l’avancée du projet. En plus des protocoles de base qui ont pu être réalisés, les participants s’en sont donnés à cœur joie dans les activités annexes comme la capture et l’identification d’insectes en prairie sur les lieux de grimpe. Ils ont ainsi appris à se servir de clés de détermination et à manier un filet à papillons tout en apprenant les bases de l’écologie dans un environnement propice, sur le lieu de grimpe. Cela a eu pour avantage de lier la science à un autre aspect du séjour plus ludique. Les séances de grimpe étaient captivantes mais il y avait tout de même un intérêt certain pour le projet scientifique. Nous avons donc globalement réussi à garder l’attention des participants sur la semaine. Le groupe s’est rapidement concerté sur le choix du format de la retransmission tout en s’étant beaucoup impliqué sur la préparation de la chanson. La retransmission s’est ainsi préparée avec beaucoup de plaisir pour tout le monde.

CE QUI AURAIT ÉTÉ INTÉRESSANT DE FAIRE AUSSI, MAIS QUI N’A PAS PU ÊTRE FAIT

Tous les protocoles n’ont pas pu être mis en place : il n’y a pas eu d’envoi de spécimens à l’INRA pour analyse des prédateurs capturés par battage, faute de résultats suffisants. Le nombre de chenilles récupérées était également limité lors de cette période. Il a donc fallut prendre grand soin des chenilles récupérées la semaine passée. De plus, les œufs mystérieux n’ont pas encore été mis en élevage durant cette semaine, nous ne savions donc pas encore de quelle espèce il s’agissait. Créer des activités à employer dans les arbres pour apprendre des choses de manière ludique lors des sessions de grimpe, et donc mettre plus en relation les deux aspects principaux du séjour. La lettre signée par le chercheur de l’INRA était une idée intéressante qui mériterait d’être approfondie, en l’incluant par exemple dans un contexte plus poussé de contact scientifique avec l’extérieur. La préparation de la retransmission a été mal orchestrée en étant au début axée sur un format sympathique mais peu informatif vis-à-vis du projet de recherche, un montage vidéo préparé plus tôt aurait été la bienvenue.

LES DÉFIS POUR LES PROCHAINES ANNÉES

Réussir à comprendre et mettre au point plus rapidement l’ensemble des protocoles afin qu’ils soient opérationnels dès les premières semaines. Connaître en amont la quantité de chenille que l’on va avoir sur les sites en fonction de la période de l’année pour pouvoir offrir des solutions.
Réussir à maintenir un intérêt pour l’ensemble du projet tout au long de la semaine. Passé quelques jours, il est parfois difficile de capter l’attention ou susciter la curiosité de la part des participants pour certaines tâches, en particulier celles qui sont répétitives.
Trouver un moyen de rapprocher l’aspect science avec les sessions de grimpe, les deux activités étant assez clivées entre elles. Ceci est particulièrement valable en début de séjour, lorsque tous les projets ne sont pas encore mis sur place et bien huilés.
De manière plus large, essayer de mieux préparer les débuts de séjour en amont, les premières semaines étant pas mal dédiées aux petits réglages au sein du projet et aussi à la finalisation de ce qui n’était pas encore prêt.
Ce dernier point a une conséquence directe sur le temps nécessaire aux préparatifs de la veille pour le lendemain, qui pourraient être réduits.

DU 14 AU 21 JUILLET + 21 AU 28 JUILLET

CE QUE NOUS AVONS RÉUSSI A FAIRE

3 protocoles ont été mis en place cette année à la demande de l’INRA, contrairement à l’été dernier où les participants décidaient eux-mêmes de leurs protocoles de recherche. Des échantillons ont été envoyés de manière hebdomadaire à l’INRA. Il a donc fallu orienter les enfants vers des protocoles précis. Le protocole collecte consistait à récolter une centaine de chenilles par boite caubère. Nous pouvions remplir plusieurs boites. Le protocole battage consistait à positionner un parapluie japonais sous un buis puis à battre 5 fois le buis à l’aide d’un bâton pour pouvoir aspirer les potentiels prédateurs. Il fallait à chaque fois veiller à bien noter la date, le lieu, les coordonnées GPS de chaque échantillon.
Nous avons pu récolter de nombreuses chenilles lors du protocole collecte de ces deux semaines, la période étant particulièrement propice. Nous en avons récolté une centaine la semaine du 14 au 21 juillet près du col du Gourdon (nous aurions pu continuer d’en récolter), et deux cent la semaine suivante à Gumiane, dont une partie a pu être envoyée pour la première fois à l’INRA (avec de potentiels prédateurs récoltés lors du protocole battage).
Lors de la semaine du 21 au 28 juillet, une journaliste du Dauphiné Libéré est venue interviewer les enfants d’Au fil de l’arbre sur le centre, permettant ainsi de mettre en avant le séjour et son projet scientifique.
Le protocole élevage pour compter le nombre de mues de la chenille de pyrale du buis grâce au nombre de capsules céphaliques a bien été mis en place et est toujours en cours.
Les enfants ont découvert les différents protocoles à mettre en œuvre, le but et le matériel de chacun, ainsi que de nombreuses informations sur le buis, la pyrale, son cycle de vie et ses problématiques. Les anciens du séjour ont mimé les protocoles aux nouveaux.
La grimpe et le bivouac restent un moment phare pour les enfants et permettent de créer un équilibre avec le projet scientifique.
Chaque matin, une petite « question flash » attendait les enfants dans un coffre à trésor sur une originalité du monde animal ou végétal. Après quelques minutes de réflexion, ils obtenaient la réponse dans une courte vidéo. Ce moment ludique semblait être plutôt apprécié des enfants, il pourrait être poursuivi dans les semaines à venir et pourquoi pas reconduit l’an prochain.
Un plateau de jeu a été mis en place, pour permettre aux enfants d’apprendre tout en s’amusant (il reste adaptable sur la pyrale du buis ou sur un sujet plus large, il suffit de changer les questions). Il pourra être utilisé à nouveau pour la retransmission par exemple.

CE QUI AURAIT ÉTÉ INTÉRESSANT DE FAIRE AUSSI, MAIS QUI N’A PAS PU ÊTRE FAIT

Nous n’avons pas pu mettre en place le protocole reproduction (capture de papillons de pyrales afin d’obtenir nos propres œufs puis chenilles) sur ces deux semaines car la période ne s’y prêtait pas et que nous devons nous adapter au cycle de vie de la pyrale. Il sera certainement possible de le mettre en place dans les semaines à venir. Des pièges à phéromones pourront aussi être mis en place puisqu’ils ne l’ont pas été jusqu’à présent.
Nous pourrons essayer pour les semaines à venir de développer de jeux pour approfondir le lien entre grimpe et sciences et rapprocher au maximum les deux disciplines, en concoctant des petits jeux naturalistes à faire dans les arbres, qui puissent en apprendre un maximum aux enfants sur la thématique des arbres, des insectes (papillons et autres) …
Cette année était la deuxième année de mise en place du programme de recherche sur la pyrale du buis. Par conséquent, plusieurs enfants ayant déjà fait le séjour au fil de l’arbre sur la pyrale l’an dernier sont revenus cette année. Par ailleurs, certains participants restaient deux semaines consécutives. Il faudra veiller à renouveler au maximum le séjour entre les différentes semaines et les différentes années, afin que les participants qui restent trouvent le moins de redondance possible. A ce titre, le planning du projet scientifique qui avait été établi en 2018 pour l’ensemble de l’été pourra en partie être réutilisé pour 2019.
Il serait également intéressant de réussir à élever les œufs du papillon Phylosomia fournis par l’INRA jusqu’au stade d’imago afin que les enfants puissent essayer de les identifier.
Il faudra veiller lors des moments en salle à ce que les enfants observent et entretiennent régulièrement les boîtes caubères contenant les chenilles (en les ravitaillant en eau et en buis) afin de minimiser le taux de mortalité, de maximiser nos chances de résultats et d’éviter aux éducateurs de s’en occuper en fin de journée.

LES DÉFIS POUR LES PROCHAINES ANNÉES

Au fil de l’arbre a déjà la chance d’avoir un partenaire, l’INRA d’Antibes, et un projet de recherche sur une problématique réelle, à savoir trouver des solutions biologiques pour réguler la pyrale du buis. Cela donne un sens supplémentaire au séjour des enfants et leur permet de se sentir utiles.
Le défi pour les années à venir pour ce séjour est de garder cette collaboration et de la renforcer. On pourra continuer de la mettre en avant auprès des enfants, par exemple en gardant un contact écrit entre eux et l’INRA, en les impliquant dans l’envoi des colis, en communiquant sur les résultats obtenus par l’INRA, etc… Il faudra essayer d’envoyer des échantillons le plus régulièrement possible à l’INRA.
Nous pourrons aussi continuer de communiquer sur ce partenariat auprès du public (interviews, etc…). L’un des défis sera de trouver le nombre de mues de la chenille de la pyrale du buis et si cela est le cas pourquoi pas publier un article.

DU 28 AU 04 AOUT

CE QUE NOUS AVONS RÉUSSI A FAIRE
Nous avons mis un place un fil rouge consistant à passer des passages de documentaire. Le but, deviner une particularité d’un espèce végétale ou animale et le vérifier en image(Exemple : comment l’acacia se protège t’il contre ses prédateurs ?).
Cela a permis de regrouper et obtenir la concentration de tout le monde de lors de l’entré en salle.
Les enfants ont particulièrement aimé cette semaine la capture papillons introduit dés lors de la première journée et se sont amusés à dresser un inventaire des papillon sur centre. Ceux-ci ont continué les protocoles déjà établies et en cours et nous avons pu envoyer des échantillons à l’INRA. Au total cette semaine 300 chenilles ont pu être préleves au col du Gourdon.Un jeu sur l’étymologie des familles d’insectes a été mis en place afin d’avoir une aide mémo technique pour classer nos trouvailles.(Ex : Coleoptere : Coléo-> fourreau Ptere-> ailes).
Lors de cette semaine nous avons aussi laissé aux enfants l’initiative d’effectuer des mini expériences personnelles, choisi par eux-mêmes. (Certains ont exposés nos chenilles à de potentiels prédateurs, certains ont essayé de voir si elles pouvaient changer de régime alimentaire, etc etc...).
En parallèle lors des sorties grimpe nous avons plus joué sur les sensations à l’arbre et sur leur propriétés intrinsèques.

CE QUI AURAIT ÉTÉ INTÉRESSANT DE FAIRE AUSSI, MAIS QUI N’A PAS PU ÊTRE FAIT

Nos mini expériences auraient pu être plus approfondies pour éventuellement les continuer sur la semaine d’après. De même nous aurions pu prélever davantage de chenilles.

LES DÉFIS POUR LES PROCHAINES ANNÉES
Afin d’obtenir plus de chenilles, plus de boites Caubere devront être conditionnée et pretes à être utilisé.
Il sera nécessaire d’avoir du matériel adapté afin d’envoyer nos boites à l’INRA de façon appropriée et plus simple.
Un jeu sur l’identification des insectes pourrai être effectué en amont de la sortie afin de pouvoir identifier nos insectes sur le terrain et éventuellement tenir un cahier de bord inventoriant les espèces trouvées.

DU 04 AU 11 AOUT

CE QUE NOUS AVONS RÉUSSI A FAIRE

Le programme de cette semaine était facile à mettre en place puisque ce sont 9 nouveaux participants que nous avons accueillis, aucun n’était présent la semaine précédente. Il s’agissait de jeunes participants (6-12 ans). Pour commencer la semaine nous avons donc réutilisé la lettre envoyée au préalable aux participants pour ensuite mettre en place le jeu de piste introduisant le matériel et les protocoles. Une fois la salle « arbre » découverte une première activité était d’aller chercher en urgence du buis pour nourrir les chenilles récoltées la semaine passée. Cela a permis de découvrir le buis ainsi que les chenilles de pyrale sur le terrain, une bonne phase contact. L’après midi, pendant qu’une partie des jeunes grimpait dans les arbres, l’autre apprenait les bases sur les insectes et les plantes. Le défi d’attraper des papillons au filet pour les identifier a, comme d’habitude, bien fonctionné particulièrement pour les plus jeunes.
Le mercredi, malgré la pluie, nous avons tout de même trouvé des activités à mettre en place. Un jeu permettant de découvrir la croissance des arbres en dessinant a pallié à la grimpe d’arbre. Le même matin nous avions tenté de récolter des chenilles aux Tonils mais, en plus de la pluie, il y avait très peu de chenilles. Les jeunes ont du transvaser les chenilles en vitesse pour les fournir à un employé de l’INRA, une occasion de faire le lien entre les protocoles réalisés durant la semaine et le partenariat avec l’INRA d’Antibes. Le lendemain nous sommes allés à la Gumiane où la récolte de chenilles a été particulièrement bonne. Nous y avons trouvé beaucoup de buis riche en pyrale. C’était aussi adéquate pour le protocole battage. Avec un peu d’animation les deux protocoles étaient très motivants pour les participants.
En fin de semaine la préparation de la retransmission a très bien fonctionné. Tous les participants ont pris leur rôle à coeur ; fabrication de déguisements de papillons, création d’un diaporama, piécettes de théâtre etc.
La retransmission a été très réussite et amusante.

CE QUI AURAIT ÉTÉ INTÉRESSANT DE FAIRE AUSSI, MAIS QUI N’A PAS PU ÊTRE FAIT

Le protocole d’élevage de chenilles pour compter les mues n’a pas pu être réalisée par les participants pour cause de mauvaise gestion durant les semaines précédentes. En effet il ne restait qu’une seule chenille élevée depuis la naissance. Nous ne pouvions donc pas laisser les participants la manipuler car le risque était trop grand de la tuer. Il aurait fallu mieux gérer ce protocole au départ pour avoir plus d’échantillons.

LES DÉFIS POUR LES PROCHAINES ANNÉES

A l’avenir il faudra travailler plus attentivement des jeux permettant d’en apprendre plus sur l’entomo, la bota et plus particulièrement sur la pyrale. En effet il faut faire attention à ne pas proposer des activités trop « scolaires » qui ennuient les participants, il faut toujours chercher à rendre ludique chaque activité.

DU 11 AU 18 AOUT

CE QUE NOUS AVONS RÉUSSI A FAIRE
Lors de cette semaine nous avons continué a en apprendre sur les pyrales et les protocoles déjà existant, nous avons pu récolter 200 chenilles sur la commune de Gumiane. Mais nous avons également effectué un quatrième protocole.
Nous avons ainsi pu réaliser nos cages de reproduction. Cela nous a permis d’obtenir dans de brefs délais des œufs de pyrales à porté de main.
A travers de petit jeux nous en avons appris plus sur les parasites les prédateurs de la pyrale. Nous avons également pu observer des nymphoses de nos chenilles mais aussi des émergences et des éclosions que nous avons tenté de filmer.
Nous avons mis en place une grande carte de la région afin de cartographier et référencer nos sorties.
En parallèle lors de nos sortie grimpe nous avons vu la croissance de l’arbre et notamment la dendrochronologie ainsi que des mythes sur la nature qui ne sont pas toujours avéré.

CE QUI AURAIT ÉTÉ INTÉRESSANT DE FAIRE AUSSI, MAIS QUI N’A PAS PU ÊTRE FAIT
Une punaise verte à été suspecté de parasiter nos œufs de pyrales, il aurait été intéressant de confirmer ou de réfuter cette hypothèse.

LES DÉFIS POUR LES PROCHAINES ANNÉES
La carte devrait être prête en début d’été afin de référencer nos sorties dés le début. Et éventuellement supplée d’une autre carte du centre afin d’y apposer des photos de nos trouvailles en insectes et autres et leur location. De même la cage de reproduction pourrai être mis en place des la première semaine afin d’avoir des œufs à porter de mains des le début et permettrai d’assurer un minimum d’individu viable pour notre protocole comptage de mue.

DU 18 AU 25 AOUT

CE QUE NOUS AVONS RÉUSSI A FAIRE

La dernière semaine du séjour, les chenilles étaient un peu moins nombreuses et un peu plus longues à récolter que les semaines précédentes car nous étions en plein pic de papillons. Nous sommes allés au col Lescou de Bouvières et en avons collecté 70.
Nous avons trouvé le temps de mettre en place un jeu de plateau avec des questions axées sur la vie des papillons en général.
Nous avons également filmé des éclosions d’œufs de pyrales !
Nous n’avons pas trouvé d’œufs sur le terrain mais les imagos de pyrale avaient émergé et nous avons ainsi pu mettre en place le protocole reproduction, c’est-à-dire mettre en contact plusieurs papillons de pyrale dans différentes serres de reproduction avec de l’eau sucrée afin qu’ils puissent se reproduire, pondre et que nous ayons plus facilement des œufs à disposition. Nous avons récupéré de nombreux papillons de pyrale (ceux qui avaient émergé dans les boîtes caubères et ceux qui volaient sur le centre), ce fut une réussite et nous avons obtenu de très nombreux œufs en salle dans nos cages de reproduction.

CE QUI AURAIT ÉTÉ INTÉRESSANT DE FAIRE AUSSI, MAIS QUI N’A PAS PU ÊTRE FAIT

Nous n’avons pas fait de nichoirs à mésanges ou de gîtes à chauves-souris cette année mais leur construction peut toujours faire office de plan B en cas de mauvais temps récurrent pour l’année prochaine. Nous n’avons pas non plus mis en place de piège à phéromones cette année, le nombre de protocoles demandés par l’INRA étant déjà conséquent.
L’année prochaine nous devrons apporter une attention plus particulière aux photos, veiller à prendre plus et de belle qualité.
Un projet que nous aurions aimé mettre en place pour les retransmissions mais qui ne l’a finalement pas été cette année serait de créer un poster interactif (avec l’aide des puces), sur lequel le public pourrait appuyer et écouter divers enregistrements (enregistrement des protocoles par exemple).
Côté matériel, il faudra se réapprovisionner en grillage si jamais nous avons besoin de fabriquer des boîtes caubères supplémentaires. Il sera aussi vraiment utile de construire au moins une deuxième hotte l’année prochaine, afin que les transferts des chenilles du protocole collecte (depuis les boites caubères jusque dans leurs contenants de transport dans lesquels elles partiront pour l’INRA) soient plus efficaces et rapides car le transfert est assez long et prend rapidement une matinée quand une seule hotte est disponible. Du tissu tout neuf est stocké dans le hangar. Il faudra aussi que nous récupérerions des contenants pour leur transport.
L’année prochaine je pense qu’il serait préférable de garder un minimum de boîtes caubères du protocole collecte dans la salle arbre au long de l’été et d’en envoyer davantage à l’INRA (en effet, les boîtes présentes dans la salle au long de l’été ont fini par moisir).
Je pense qu’il serait effectivement plus intéressant et enrichissant pour tous d’élargir le domaine d’étude, de moins se concentrer sur la pyrale mais davantage sur des connaissances naturalistes générales, pour progressivement aborder le sujet de la pyrale. A ce titre, les petits ateliers sur les arthropodes et les oiseaux dont il avait été question lors du pré camp technique sont parfaits. Par exemple, nous pouvons commencer par parler des papillons en général pour aborder la pyrale, parler des oiseaux puis en profiter pour parler des oiseaux qui prédatent la pyrale (mésanges, rouge queues, merle, …), parler des arthropodes et en profiter pour présenter les potentiels prédateurs ou parasites de la pyrale (hyménoptères…). Parler de façon plus poussée des arbres pour ensuite présenter le buis : développer davantage leur croissance, leur reproduction, le vocabulaire lié aux arbres, la reconnaissance des espèces et profiter le plus possible de la grimpe et des moments de terrain pour illustrer toutes ces notions. A ce titre, le planning du projet scientifique qui avait été établi en 2018 pour l’ensemble de l’été pourra en partie être réutilisé pour 2019.
Je pense qu’il pourrait être intéressant d’afficher dans la salle arbre davantage de posters. Par exemple il pourrait être utile et pédagogue pour les participants d’afficher des poster imagés récapitulatifs sur différents thèmes (oiseaux, insectes, papillons de jour, arbres ….) et de faire participer les enfants à leur élaboration. De plus, ces supports pourront être réutilisés si besoin pour les retransmissions. Par exemple, les participants pourraient replacer une série de photos d’oiseaux communs sur un poster en fonction des différents ordres et familles auxquels ils appartiennent. De même avec les principaux ordres d’insectes, les principales familles de papillons de jour, les principales familles d’arbres …. En effet les posters permettent de garder une trace visuelle de ce qui a été appris.
Il pourrait aussi être pratique qu’à chaque fois que nous mettons en place un nouvel échantillon dans une boite caubère ou un tube, de lui attribuer un numéro qui correspondrait au numéro de son pôle de rangement, afin de faciliter le travail de rangement des échantillons de la salle par chacun. Il faudra continuer de veiller à étiqueter les boites et les tubes sur la partie « contenant » plutôt que sur la partie tube/couvercle, pour prévenir les risque d’inversion de tube/couvercle et de mélange des échantillons.

LES DÉFIS POUR LES PROCHAINES ANNÉES

Nous attendons avec impatience les retours de l’INRA d’Antibes sur les échantillons que nous leur avons envoyés, pour savoir s’ils ont trouvé de l’ADN de pyrale dans les arthropodes du protocole battage (autrement dit s’ils ont trouvé des prédateurs de pyrale) ou encore s’ils ont vu émerger de potentiels parasites des échantillons issus de nos boîtes caubères du protocole collecte. Nous pourrons aussi chercher de nouveaux lieux de prospection pour les années à venir.

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