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Camp BIODIVERSITA : A l’Affût de la Biodiversité (du 20 juillet au 3 août 2014)

Prenant la suite du camp précédent, nous allons continuer notre étude sur l'évolution de la biodiversité du Val d'Anniviers, tel qu'il est aujourd'hui en l'absence de grands prédateurs ! Voir descriptif détaillé

Camp BIODIVERSITA : A l’Affût de la Biodiversité (du 20 juillet au 3 août 2014)

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Le Journal de Bord

Dimanche 20 juillet 2014



Arrivée à St Luc

Andrea, Florelle, Bernat, Clément et Yoan sont bien arrivés ce dimanche - tardivement pour certains ! - à l’Hôtel du Cervin de St-Luc : ce sera notre camp de base pour cette quinzaine afin d’étudier la biodiversité du Val d’Anniviers. Plein de découvertes en perspective, avec Iacopo « the plant master » et Sylvain « The bug & bird chaser ». !

Et les découvertes ne seront pas que dans les montagnes, il y aura aussi des découvertes humaines très riches : Clément est en effet aveugle et ce sera donc pour tous les enfants du camp l’occasion de comprendre ce qu’est un handicap et comment l’on peut aider les personnes affectées !

Le poster de nos règles de vie !



Lundi 21 juillet 2014

La journée commence ce matin après un bon petit-déjeuner par l’établissement des règles de vie du camp. Mais comme l’essentiel de nos activités, cela se fait de façon coopérative puisque ce sont les enfants qui en petits groupes, établissent les règles de conduite à suivre : respect des autres, règles de sécurité, organisation de la journée etc... Tout cela fini ensuite sur un grand poster collectif que tous les enfants signent bien évidemment pour signifier leur approbation des règles !

La bibliothèque du LINABIO !






Ensuite, direction le labo. Quoi un labo pour un camp sur la nature ? Et oui, même si nous ferons le plus possible d’observations dans la nature, pour certaines plantes ou certains insectes difficiles à identifier, il faudra ramener tout cela au LINABIO (le Laboratoire d’Identification NAturaliste BIOdiversita) pour une analyse plus fine avec toute la documentation nécessaire !








Phase contact

Normalement un tel camp basé sur l’observation des milieux naturels se doit de commencer dehors en pleine nature ! Hélas, le mauvais temps est de la parti, mais peu importe, Iacopo est allé braver les frimas pour nous ramener un bel échantillon de la flore locale. But du jeu ce matin : développer les sens de l’observation de chacun. LeS sens ??? Et oui en botanique, parfois le toucher ou l’odeur sont des plus efficaces pour identifier une plante, et la présence de Clément nous incite donc à utiliser tous nos sens et pas que la vue. Par équipe de 2, les participants découvrent les plantes récoltées sous toutes les facettes. Une fois après qu’ils se soient bien piqués avec les rosiers sauvages ou qu’ils se soient fait plaisir avec la délicieuse odeur du thym serpolet, ils se sont bandés les yeux pour reconnaître au toucher et à l’odeur les suspects.

Jeu de reconnaissance de plantes les yeux bandés !






L’équipe de Clément, largement avantagée, a gagné par 40 à 30 en faisant preuve d’une grande mémoire et et d’une bonne sensibilité ! Les pauvres biologistes enfermés dans un hôtel ayant fait un peu de peine aux nuages, ceux-ci nous ont un peu laissé tranquilles, et on est finalement sorti une demie heure avant le repas, à la recherche de lichens et autres plantes !

Phase découverte

L’après-midi, pas de pluie, nous décidons donc de partir sur le terrain pour notre première sortie. Hop, un coup de funiculaire et nous voilà à pied d’oeuvre dans les alpages. Après une rencontre avec l’orchis vanille et l’orchis moustique ainsi que quelques papillons endormis on est arrivé au site choisi pour un rallye naturaliste ! Pendant que Clément en profite pour apprendre la botanique et l’entomologie au toucher, les futurs chasseurs d’insectes et de plantes ont couru à droite et à gauche pour collecter le maximum de fleurs et insectes différents en un temps donné !

Et même si le temps ne nous a pas permis d’observer moult insectes, nous avons quand même trouvé une nouvelle espèce de criquet (le « criquet popeye » !) et quelques nouveaux petits papillons de nuit pour notre inventaire du site !

Le « Criquet Popeye » (Gomphocerus sibiricus), regardez ces biscotos !
Malgré le temps maussade, nos premiers échantillons d’insectes à analyser !














Bien essoufflés par le rallye, et encore plus par la course pour attraper le funiculaire de 4 heures, les enfants ont profité du goûter servi par Federico et Marine avant la grosse chasse au trésor ! Entre indices, devinettes, épreuves de botaniques et quiz de géographie, le succulent trésor a enfin été trouvé par les gagnants qui ont finalement décidé de concéder un tiers de leurs sucreries à la deuxième équipe !

L’équipe gagnante réfléchit comment répartir le trésor : « Allez, on laisse un tiers pour les perdants »










Un peu de temps libre après les douches, et puis tous dans la salle à manger pour un bon repas. Vous croyez qu’ils seraient fatigués ? Que nenni, et le jeu de vampires proposé remporte beaucoup de succès, d’autant plus que la variante par équipe de 2 avec une personne les yeux bandés a rajouté pas mal de piment au jeu !




Mardi 22 juillet

Seuls la pointe de l’église et quelques chalets en bois sortent du dense brouillard et rappellent aux « Biodiversita » que ce matin il existe encore un monde au-delà des fenêtres. Déterminés de toute façon à sortir de l’hôtel, les enfants se munissent de sécateurs et de sacs en plastique. En passant entre les gouttes et en faisant le slalom pour ne pas écraser les escargots en train de se régaler dans la boue, on monte à travers les mélèzes. La pluie se faisant de plus en plus dense, on rentre à l’hôtel avant que nos vêtements se trempent comme des éponges. Une fois au chaud et au sec on dispose notre récolte d’une quinzaine d’échantillons d’arbres sur la table et on commence à essayer de les trier afin de leur donner des noms. Entre feuilles et aiguilles, fruits et pommes de pin, feuilles et folioles, on parvient finalement à construire un outil qui nous aidera énormément sur le terrain à identifier les arbres et arbustes de St Luc.

L’après midi nous réserve une visite aux moulins à eau qui se trouvent normalement à une vingtaine de minutes de l’hôtel. Mais comme les naturalistes ne sont pas des personnes tout à fait normales, puisque entre fleurs et papillons il marchent à 0,000000....1 km à l’heure, il a fallu partir avec une bonne heure et demie d’avance. Une fois passés à travers tous les obstacles ailés et fleuris on arrive enfin aux moulins.














Un petit goûter et on est parti pour la visite ! Avant que le meunier ait dit le premier mot, une grenouille capturée par Iacopo attire l’attention de presque tous les participants, y compris ceux du séjour drones et minéo. Clément en particulier, qui n’attendait que de toucher la glissante créature depuis le début du séjour, nous montre plein d’enthousiasme. Florelle nous découvre ensuite un magnifique carabe, métallisé mieux qu’une bagnole de luxe (!).

Meule à moudre les céréales

Mais tous les mécanismes des différents types de moulins retiennent également l’attention de chacun, voire l’imagination de certains sur les temps où ces moulins étaient encore en fonction.




Un bon repas chaud avec un bel assortiment de légumes (malheureusement pas apprécié par tous les enfants ... ), avant de passer au jeu Time’s up. Mimes, rigolades et fou rires au programme, avec à la fin avec une nette victoire de l’équipe franco-russe, qui pourtant jouait à moitié en anglais !




Mercredi 23 juillet

La matinée « papillons »

Grande surprise ce matin au petit déjeuner : contrairement à tous les pronostics et prévisions, un beau soleil brille à travers les fenêtres du réfectoire et nous donne une grosse envie de sortir en courant de l’hôtel. Sans presque réfléchir, on annule le forum, on met les pique-niques dans les sacs, on se chausse et hop ! on sort filets à la main en direction du funiculaire qui nous mène aux alpages de Tignousa. Après une petite marche jusqu’au début de notre site d’étude des montagnes de St-Luc, la matinée a été consacrée au recensement et à l’identification des papillons, insectes et plantes d’une vaste prairie.

Les tapis fleuris à orchis moustique

Après s’être entraîné sur des fleurs simples (identifier une Campanule ou une Raiponce), Clément arrive même à distinguer des espèces proches comme la Silène enflée Silene vulgaris et la Silène penchée Silene nutans grâce à leurs touchers bien différents. Nos travailleurs infatigables sont enfin fatigués et quémandent le pique-nique qu’ils ont justement mérité. La route qui mène à l’endroit pour manger, ou mieux dévorer, les sandwichs nous offre des peuplement d’orchis moustique et d’orchis vanilles presque sans arrêts ainsi qu’une rencontre avec la magnifique orchis brûlée au milieu d’un tapis de gentianes champêtres. A la fin du repas, on trempe un peu les pieds dans l’eau du ruisseau qui est juste à coté qui est densément tapissé de la plante préférée du papillon « star » des alpes : le Petit Apollon Parnassius phoebus. Sylvain suivi des enfants se lance à l’attaque avec son filet et même pas 10 minutes après il revient avec sa proie blanche ponctuée de rouge, c’est bien lui ! Quelques photos plus tard, et le Petit Apollon retourne patrouiller le long de son torrent de prédilection. Encore une petite balade jusqu’à un alpage pour acheter du lait frais et on reprend la route du funiculaire.

De retour au centre, un peu de temps libre, puis le temps maussade nous incite à une séance de jeux de société : pendant que les uns construisent une cité médiévale à « Citadelles », les autres exercent leur imagination dans « Oui, Seigneur des ténèbres ». Bon entraînement, car la soirée, c’est match d’improvisation théâtrale ! Le sommet de la soirée est sans aucun doute le sketch sur le thème « un aspirateur devient allergique à la poussière ». François est excellent dans le rôle de l’aspirateur revêche, pendant que Dimitri se déchaîne en maître excédé par celui-ci ! Après une victoire de l’équipe des « diables rouges » de Dimitri, c’est l’heure de se coucher !

Jeudi 24 juillet

Aujourd’hui, nous commençons par un petit forum interne au projet Biodiversita.

Samedi 26 juillet

La journée, qui est pour certains (Andrea et Bernat) la dernière, démarre tranquillement car les enfants sont encore bien éprouvés par la longue soirée d’observation des étoiles à l’observatoire. Après le petit déjeuner, une bonne session « rangement » du LINABIO s’impose. A un bon rythme, en une demie heure, les livres retournent sur les étagères, les loupes binoculaires sur les tables, les insectes dans les boîtes entomologiques et les plantes dans la presse.

Restitution intermédiaire

L’arrivée des parents de Andrea et Bernat s’approche et il faut donc qu’on se mette au travail pour présenter tout ce qui a été produit pendant la semaine. Après un tour de table où chacun propose des idées d’éléments à présenter pour la restitution, on se réparti les rôles : Florelle s’occupera de présenter les insectes vivants et leurs techniques pour éviter les prédateurs pendant que Andrea et Yoan présenteront les collections d’insectes épinglés. Côté botanique ce sera Clément et Bernat qui expliqueront au public l’utilisation de la clé d’identification des arbres de St Luc. Et voilà ! On est prêts pour un repas et pour la retransmission !

Ca y est, le public est là. Outre les parents et grands-parents de Andrea et Bernat, tous les enfants des autres camps sont venus découvrir notre labo et sont également ravis de cette petite introduction à la culture naturaliste. La retransmission se passe très bien et sans incidents (sauf la casse d’une ou deux ailes de diptères (de mouches en l’occurrence, mais maintenant ce vocabulaire n’est plus étranger !) et on peut donc passer au goûter.

Mais oui, la partie la plus crainte du camp (par les éducateurs en tous cas !) commence : le rangement des chambres et des valises ! Après une longue bataille avec chaussettes, culottes, vestes, draps et toute sorte de vêtements on arrive enfin à sortir la tête des chambres et prendre la douche. Le repas est servi et avalé très vite pour pouvoir profiter de la boom qui vient de commencer au bar. La folle soirée de déguisement et musique est appréciée par tout le monde au point que, même à une heure plus tardive que d’habitude, difficile de coucher tout le monde ! Mais tout de même, on éteint la lumière, on ferme les yeux et on s’endort tranquillement en pensant à la petite grasse matinée méritée qui nous attend le lendemain.

Dimanche 27 juillet

Ce matin, le réveil est repoussé à 9h30 pour les enfants, afin de récupérer d’une semaine bien pleine. Nous faisons d’abord un grand « au revoir » à Andrea, Bernat et Gilles qui partent du camp pour rentrer chez eux. Mais « Ce n’est qu’un au revoir » car ils veulent revenir l’année prochaine ! Puis place au forum. Le dimanche étant consacré aux activités extra scientifiques, on se décide à l’unanimité pour une journée relaxation et piscine en croisant les doigts pour que le soleil soit au rendez-vous !

Le soleil se décide enfin à sortir des nuages, et c’est donc parti pour une petite rando en direction de Vissoie, avec un grand sourire sur les lèvres.

La descente à travers les bois vers la piscine de Vissoie
Clément qui se débrouille plutôt bien pendant la descente accompagné par Elaura
















Après une heure et demie de marche tranquille, on est tous à la piscine pour profiter de l’eau chauffée (27°C ! Inespéré par cette météo !) et manger la salade de pâtes que Federico nous a préparé. Personne ne résiste à la tentation de rentrer dans l’eau, certains pour jouer au ballon, d’autres pour nager ou encore pour s’éclabousser ! Même Clément, qui ne voulait d’abord pas rentré dans l’eau a finalement craqué et a été en première ligne pour la bataille d’eau.

Vers 17h30, retour en bus pour remonter à St Luc pour beaucoup, pendant que les plus courageux remontent à pieds, en 40 min seulement, mais en arrivant complètement détrempés à l’hôtel, bravo les sportifs !

Après le repas en compagnie des nouveaux arrivés, Lauréline, Samia, Benjamin et Baptiste, c’est parti pour un foot imaginaire à côté de l’hôtel. Foot imaginaire !? Et bien oui. But du jeu ? Se passer le ballon imaginaire en criant le nom du camarade d’équipe sans que les adversaires touchent le porteur de ballon. On fait un but si on arrive à toucher le cadre sans que les défenseur arrivent à intercepter le ballon. Promis, à la fin du jeu, les noms des nouveau sont bien connus et c’est gagné pour cela ! On passe ensuite à la deuxième partie de la veillé qui consiste en un Lucky luke : on se met en cercle et chaque fois que le meneur dit le nom d’un participant, il se baisse et les deux qui se trouvent sur les côtés se « tirent » dessus ... celui qui dégaine le prénom de l’adversaire le moins vite est éliminé ! Après deux rounds, tout le monde semble éprouvé et va se coucher sans hésitation. Juste le temps pour installer le piège à papillon de nuit et faire une petite réunion et les éducateur aussi vont se coucher pour profiter des heures de sommeils qui les attendent.

Lundi 28 juillet

Un mardi qui commence bien avec le soleil qui réchauffe vite l’air froide du matin. Après le petit déjeuner, Sylvain et les 4 « biodiversita » vont direct contrôler le piège à Ultra-Violet pour les papillons de nuit. Malgré la pluie la chasse s’avère plutôt satisfaisante avec 25 individus capturés. Armés de tubes numérotés, Yoan, Florelle, Lauréline et Clément prélèvent tous les papillons pour les stocker dans une caisse en attente d’identification.

L’ouverture du coffre-fort avec les précieux papillons nocturnes
Les 25 papillons de nuit en attente d’identification (et surtout d’être libérés)

Juste le temps d’organiser les sacs avec gourde, crème solaire et un pull et on part en direction des prairies fleuries des "Fénisé pour un inventaire naturaliste. Après une demie heure de marche on arrive finalement à dans notre zone d’étude, aujourd’hui un bois de mélèze assez ouvert, avec donc pas mal de végétation et de fleurs en sous-bois. Un, deux, trois...c’est parti pour un rallye d’observation naturaliste !

La Joubarbe araignée (Sempervivum archnoideum), une des 45 magnifiques espèces de l’inventaire

Après seulement trois quart d’heure on a tout de même recensé 45 espèces de plantes et 30 espèces d’insectes différents, à la grande satisfaction de tout le monde ! La recherche doit malheureusement s’arrêter pour vite retourner au centre pour le repas. On descend donc rapidement en essayant d’éviter (ou mieux de ne pas regarder) tous les obstacles semé par la nature sur notre chemin tels que papillons, fleurs, criquets et toutes sortes d’être vivant.

Un autre participant de l’inventaire : le Bleu-nacré semble assorti au pull de Florelle !











L’après midi est consacré à l’identification des papillons de nuit stockés le matin en attente d’identification : géomètre, noctuelles et pyrales sont observés attentivement. Florelle, Lauréline et Yoan, à l’aide de la librairie du LINABIO et de la librairie vivante « Sylvain » se lancent dans la détermination, pendant que Clément et Iacopo, munis de journaux et de la presse à plante s’occupent du séchage des échantillons de plantes récoltés pendant la journée.

Un bon goûter énergisant à base de gâteau au chocolat et de colomba (gâteau italien ressemblant de loin à un panettone) est servi par Marine et Federico, avant de se lancer dans une session de jeux de société : Citadelles de nouveau, ainsi qu’une partie de « Saboteur » ou les équipes de mineurs et de saboteurs s’affrontent tout en fourberie afin de découvrir ou de cacher la grosse pépite d’or !

Après les douches et le dîner, le planning propose aux enfants une soirée « Fort Boyard » consistant en plusieurs défis mettant à l’épreuve la vitesse, la logique, l’adresse ou l’endurance des participants. L’équipe de Yoan & Clément s’avère être la meilleure et gagne juste avant que les plus jeunes aille se coucher. Les plus grands peuvent d’abord profiter d’un petit concert de piano de Marine afin de faire retomber l’excitation de la soirée et d’aller dormir dans le calme.

Mardi 29 juillet

Aujourd’hui nous décidons d’arrêter de regarder les prévisions météo car elles sont encore plus changeantes que la météo réelle ! Si d’un côté l’écran de l’ordi nous informe de la grosse pluie qui est en train de tomber, de l’autre côté la fenêtre nous informe qu’il fait beau, il fait chaud et qu’il faut qu’on attrape vite nos sacs à dos et qu’on coure dehors en direction du funiculaire. Une fois arrivés sur place Iacopo propose le choix entre deux activités : inventaire des plantes d’un nouveau secteur de notre zone d’étude, ou bien réalisation d’un outil d’identification des fleurs d’une certaine couleur, outil qui pourra servir pour la suite du camp, mais aussi pour les prochains camps. Avec 3 votes en faveur de la création d’une clé d’identification des fleurs, il ne nous reste que choisir la couleur. Le violet est finalement désigné et en à peu près une vingtaine de minutes on se retrouve avec 8 espèces différentes.

La gentiane (Gentiana campestris) emblème de la couleur choisie pour l’étude

Pendant qu’on liste les caractéristiques de chaque espèce, Lauréline nous étonne en démontrant une très bonne connaissance de l’anatomie florale et en introduisant aux autres le concept de pistil, d’étamines et d’anthère. Ca y est, nous avons tous les éléments nécessaires, et il ne nous restent que 5 minutes pour courir au funiculaire et pour arriver ponctuels pour manger les sublimes bruschettas qui nous attendent.

La capture des fleurs violettes !

Après presque une heure de temps libre Florelle, Lauréline et Yoan commencent avec Sylvain commence la création d’un autre outil pour la suite du projet : une clé d’identification des papillons de jour, réalisée à partir des photos de tous les papillons de jour observés dans les montagne de St-Luc tout au long du mois de juillet. Pendant ce temps, Clément, armé de sécateur et accompagné par Iacopo, va récolter des échantillons d’arbres pour ensuite les presser et enrichir l’herbier qui commence maintenant à avoir une épaisseur importante...

Après ces activités qui laisseront des traces pour le futur (les outils d’identification créés seront mis à disposition ici-même quand ils seront prêts), nos naturalistes en herbe ont bien mérité un grand jeu : cette après-midi, c’est « Photo party » ! Ah ah, vous ne connaissez pas ? Et bien regardez les photos et devinez de quoi il s’agit !

La veillée va être intéressante : le bar a été aménagé en casino. Axel organise une roulette, Dimitri -en chef de cérémonie- tient les rênes du loto, Yann propose un jeu de logique, Yoan un jeu de 421 et Marion un poker. Rien ne va plus ! L’argent virtuel gagné lors de la soirée fort Boyard est distribué au début de la soirée, et les joueurs fortunés peuvent s’acheter de super cocktails de sirop, lait, chocolat et jus de fruit que Caroline sert accompagnés de brochettes aux bonbons, une carte en tout cas impressionnante ! La soirée se conclut un peu plus tard que prévu et les enfants tombent dans le sommeil plutôt facilement (pour une fois !).

Mercredi 30 juillet

Est-ce que les « biodiversita » sont finalement devenus des spécialistes des fleurs roses et violettes de St Luc ? Quoi de mieux que prendre le funiculaire pour tester la clé ?! Et alors on y va ! A 10 heures 30 on est tous assis en train de regarder le funiculaire se tremper dans le brouillard qui couvre la montagne. Une fois arrivés sur place Iacopo distribue plein de fleurs violettes pour tester les futurs botanistes. Avec la clé à la main, Florelle, Lauréline et Clément mitraillent de noms et ils n’en manque pas un : campanules, raiponces, thyms, gentianes et trèfles n’ont plus de secrets pour eux. Vu l’état des connaissances il ne nous reste que d’ouvrir la chasse à la fleur jaune et à la fleur blanche ! On a juste le temps de collecter nos proies avant de reprendre le funiculaire qui nous permet d’arriver à l’heure pour se remplir les estomacs.

Le bivouac étant prévu pour demain soir, il se rend nécessaire une liste du matériel et des choses à ne pas oublier avant de partir. Les enfants, sous la supervision de Sylvain, notent tout ce qu’il faudra mettre dans les sacs à dos et préparent leur bagages. Une fois le discours « préparation bivouac » conclu, il nous reste une heure de temps pour commencer la construction d’une clé des fleurs blanches récoltées le matin. Comme les enfants sont bien épuisés vers la fin de l’activité, on leur accorde une session de dessin naturaliste. Le jeu de cet après midi sera le psychopathe mené par Marion !

Photos / Vidéos

Ca fulmine et ca cogite autour de la feuille de récapitulation des indices !

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